Malouines
Un voyage pour les amoureux de la nature, de la faune et des espaces sauvages. Partez depuis Ushuaia, en Terre de feu, pour une première étape au mythique Cap Horn. Puis navigation jusqu’aux îles des Malouines, véritable paradis pour les ornithologues. En effet, les côtes déchiquetées des Malouines représentent un refuge idéal pour un grand nombre d’oiseaux et de mammifères marins. Le manchot représente le “chouchou” pour la plupart des visiteurs. Vous pourrez en observer jusqu’à cinq espèces.
Les étapes possibles de cet
itinéraire
Ushuaïa, ville la plus australe du monde, est la porte d'entrée à l'Antarctique. Elle est le point de convergence de montagnes, glaciers, forêts et mer, la capitale argentine de la Terre de Feu, de l'Antarctique et des Iles de l'Atlantique Sud. Son passé est illustré par les navigateurs européens, les chasseurs d'indiens et une prison à la triste réputation. Aujourd'hui la ville présente différentes manières de connaître son histoire.
Cette capitale n'est pas seulement une petite ville pittoresque au bout du monde ou une baie splendide protégée par les vents. C’est la plus grande expression de nature et aventure.
Vous embarquez à bord de votre navire et naviguerez en direction de l'archipel des Malouines, avec un détour par le mythique cap Horn. Vous aurez le temps de vous familiariser avec les facilités offertes à bord et faire connaissance avec les membres de l'équipage. Des conférences seront éventuellement organisées sur des thèmes variés: climat, géologie, histoire, environnement etc. Il devrait également être possible d'observer plusieurs espèces d'oiseaux et notamment l'albatros.
Les îles Malouines sont situées à 480 km des côtes de l'Argentine et à 940 km du nord de l'Antarctique. Plusieurs débarquements sont prévus durant le voyage sur des sites rarement visité, comme par exemple:
- Steeple Jason, qui abrite la plus importante colonie d'albatros à sourcils noirs.
- Carcass Island, qui vous permettra d'observer une colonie de manchots papous et de Magellan ainsi que différents oiseaux marins.
- Saunders Island et "The Neck", une bande de sable où cohabitent manchots de Magellan, papous et gorfous.
- West Point et son "nez du diable", un promontoire rocheux où nichent des albatros à sourcils noirs et des gorgous sauteurs.
- Volonteer Point, avec ses plages de sable blanc, ses lagons mais surtout ses manchots royaux, le symbole du lieu.
Vous rejoindrez ensuite Port Stanley, la capitale des Malouines.
Les départs
Les points d'intérêt de cet itinéraire
Son nom vient de l’explorateur Magellan, premier européen à découvrir l’extrême sud du continent américain. Cet oiseau haut de 70 cm se caractérise par un dos noir et un ventre blanc traversé par deux bandes noires entre la tête et la poitrine. A l’inverse, la tête est noire avec une bande blanche. Ce manchot vit principalement aux îles Malouines et sur les côtes sud de l’Argentine et du Chili. Ces manchots vivent en colonie et communiquent entre eux par des sons qui peuvent devenir très bruyants lorsque toute la colonie se met à répondre en même temps.
Représentant une des plus petites espèces de dauphin, ce cétacé se distingue par des nageoires dorsales et caudale noires mais le reste du corps est blanc. On le retrouve sur les côtes sud de l’Argentine et du Chili et aux îles Malouines, mais aussi dans une autre aire géographie, aux îles Kerguelen. Il vit en petit groupe et aime faire des bonds hors de l’eau.
Cet oiseau ressemble beaucoup au manchot empereur, mais se distingue par une plus petite taille et une tache orangée en forme de goutte qui s’étend depuis les oreilles jusqu’au haut de la poitrine. Il vit en larges groupes appelés colonies, dans toute la zone subantarctique, notamment aux Malouines, en Géorgie du Sud et dans les archipels de Crozet et Kerguelen.
Ce mammifère de la famille des phoques et au pelage gris-brun est reconnaissable par son nez protubérant en forme de trompe qui apparait chez les mâles vers l’âge de 3 ans. On le retrouve aussi bien dans les mers du nord que dans les mers du sud. L’éléphant de mer du Sud est plus massif et habite sur le continent antarctique et les îles subantarctiques. Hormis pendant la période de reproduction, il vit principalement dans l’eau. A ne pas confondre avec le lion de mer, qui appartient à la famille des otaries et que l’on retrouve dans l’océan pacifique principalement.
Contrairement à ce que son nom indique, il ne vit pas en Papouasie mais bien sur la péninsule antarctique et les îles subantarctiques, telles que les Malouines et la Géorgie du Sud. Il est reconnaissable à la bande blanche qui relie ses yeux en passant par la tête, et à son bec et ses pattes orange-rouge. Contrairement aux manchots Adélie et à jugulaire, il fait son nid sur un lieu sec (sans neige), sur les côtes rocheuses. S’il court facilement sur le sol, il est surtout fait pour nager : c’est un des manchots les plus rapide en mer. Il vit en colonie sur terre comme en mer.
Cet oiseau au corps blanc et au-dessus des ailes noires, possède un long bec jaune-orange et des pattes palmées roses. Ouvertes, ses ailes peuvent atteindre une très grande envergure d’environ 2 à 2.4 mètres. Il vit dans des régions aux forts vents car il ne vole pas en battant des ailes mais en planant. Pour décoller, il doit courir face au vent. On peut l’observer occasionnellement en haute mer dans l’hémisphère nord, mais vous le verrez plus facilement dans l’hémisphère sud, et plus particulièrement sur les îles des Malouines, de la Géorgie du Sud et Kerguelen pendant la nidification. Il se rend à terre uniquement lors des périodes de reproduction, réuni en colonies.
Cet oiseau qui doit son nom au cri perçant qu’il émet est probablement l’oiseau de mer à la plus grande envergure d’ailes, qui peuvent atteindre jusqu’à 3.5 mètres. Il est principalement blanc, aux ailes noires ponctuées de taches blanches. Son long bec et ses pattes sont rose clair. Présent dans l’hémisphère sud, il fait son nid dans les îles subantarctiques telles que la Géorgie du Sud, les îles Kerguelen et les îles Crozet. Mais s’il est capable de franchir de très longues distances en vol, il est plutôt maladroit sur terre ou en mer.
Il possède des aigrettes, soit des plumes jaunes qui forment des sourcils au-dessus des yeux, qui deviennent beaucoup plus longues vers l’arrière de l’oeil. Son bec et ses yeux sont rouges, et ses pattes rose pâle. Il est principalement présent dans les îles et mers subantarctiques et construit son nid en haut de falaises qu’il atteint en faisant des petits bonds, d’où son nom. Les colonies, très grandes et bruyantes, peuvent parfois se mélanger avec celles des albatros ou des cormorans.
Les otaries se distingue de la famille des phoques notamment par leurs oreilles visibles et par leur déplacement sur terre beaucoup plus agile grâce à leur membre plus grands. Ce mammifère se trouve aussi bien dans le nord que dans le sud. Ceux du sud sont présents dans les régions subantarctiques. Comme toutes les espèces d’otaries, les mâles sont beaucoup plus gros que les femelles. Pendant la période de reproduction, les mâles défendent leur territoire qui abrite leur harem de femelles, les amenant parfois à des combats violents.
S’il n’est pas le seul à posséder des plumes jaunes au-dessus des yeux appelées aigrettes, il se distingue cependant en étant le seul, avec le gorfou de Schlegel, à avoir les aigrettes se rejoignant au niveau du front. Son nom ne vient pas des pattes italiennes mais d’un type de chapeau anglais porté au 18e siècle. On le retrouve en très large colonies lors de la reproduction dans les iles subantarctiques et sur la péninsule Antarctique, sur les côtes rocheuses et les falaises.
Ce mammifère marin noir aux larges taches blanches sur l’abdomen, le flanc et derrière l’œil est très facilement reconnaissable. Il vit aussi bien dans les régions arctiques que antarctiques. Il se nourrit selon les régions de poissons mais aussi de mammifères tels les lions de mer, les phoques, les morses voire même les baleines. Ce redoutable chasseur pouvant atteindre les 9 mètres de long est le plus grand des dauphins. Sa nageoire dorsale pouvant atteindre les 2 mètres est la plus haute et la plus pointue de tous les cétacés.
Plus petites que la baleine boréale, les plus grandes baleines à bosse atteignent environ 15m de long pour 25 tonnes. Le dessus du mammifère est noir alors que le ventre est plutôt blanc. La tête et la mâchoire inférieurs sont couvertes de petites protubérances qui sont des follicules pileux caractéristiques de l’espèce. Elle présente une grande nageoire caudale, pouvant atteindre jusqu’à un tiers de la longueur de la baleine, qui sort largement de l’eau lorsque la baleine plonge. On retrouve cet animal dans les océans du monde entier.
Le deuxième plus grand cétacé après la baleine bleue possède un corps très allongé de couleur grise sur la partie dorsale, et de couleur plus sombre sur les flancs. Le ventre et le dessous des nageoires sont blancs. Il possède également jusqu’à une centaine de plis parallèles au niveau de la gorge. Ce mammifère marin fréquente toutes les mers et océans du globe. Contrairement à la baleine bleue, le rorqual commun vit en groupe d’une dizaine d’individus, même si certains groupes atteignent la centaine.
Ce cétacé également appelé petit rorqual compte parmi les plus petits de son espèce et vit aussi bien dans les eaux du nord que du sud. Cette baleine à fanons se caractérise par un corps fuselé, et une tête pointue et aplatie. Il est capable d’effectuer des sauts à la verticale, qui offrent un spectacle impressionnant.
Ce manchot aux plumes blanches et noires et au pattes roses, tire son nom de la fine bande noire qui autour sa gorge blanche. Il habite principalement sur les îles Sandwich du Sud mais aussi sur quelques autres îles alentours, dont la Géorgie du Sud, et est réputé pour son intrépidité. Il se ressemble en large colonie au moment de la nidification, souvent près des colonies des manchots papous et adélie.
Représentant la plus grande espèce d’otarie, elle possède un poil brun-roux et de longues moustaches, appelées vibrisses. Grâce à ses longues nageoires pectorales, elle se déplace avec facilité aussi bien dans l’eau que sur la terre. Il existe principalement deux populations d’otaries de Steller : une dans la mer de Béring, entre la Russie et l’Alaska, et une autre le long des côtes de la Californie jusqu’à l’Alaska. Peut-être les entendrez-vous avant de les voir, car elles émettent des rugissements graves et sonores.
Contrairement à la banquise, un glacier se forme sur la terre ferme et non sur l’eau, au niveau des pôles ou des montagnes. Il est créé à partir du compactage de la neige accumulée. Un glacier est donc constitué d’eau douce gelée.
Partez sur les traces des explorateurs polaires pour tout comprendre de leurs fabuleux périples à la conquête des pôles ! Musées, cabanes, lieux de combats ou encore vestiges d’expéditions polaires vous replongeront dans des périodes fascinantes de l’Histoire.
Il s’agit d’une masse de glace d’eau douce, détachée de la banquise, d’un glacier, ou d’une plate-forme de glace, qui dérive et flotte sur la mer. Un iceberg dit tabulaire est un iceberg en forme de plateau. Les icebergs proviennent généralement des pôles nord et sud, de l’océan arctique ou austral, mais on en trouve aussi en Alaska et en Patagonie. A cause de la différence de densité entre la glace et l’eau de mer, la partie en surface représente seulement un neuvième du volume total de l’iceberg. Les icebergs ont généralement une hauteur au-dessus de la surface de 1 à 75 mètres.